Newsletter 2016

Contenu de la Newsletter

  1. Chers voisins d’En Crevel
  2. Sortie d’automne de l’APC : Nous avons tourné le dos au lac !
  3. Plan d’aménagement local PAL
  4. Les chalets de premier rang de Crevel et la protection des eaux
  5. Les cormorans, des hôtes plutôt encombrants
  6. Quelques dates à retenir
  7. Invitation à se rencontrer

1. Chers voisins d’En Crevel

Une nouvelle saison de rêve au bord de notre lac s’annonce déjà. Les plantes apparaissent, les fleurs s’épanouissent dans toute la vigueur du printemps et l’eau du lac commence à se réchauffer.

Une bonne nouvelle: les prés derrière nos chalets demeure zone agricole !! Sinon, pas de défi majeur. Le trafic s’est visiblement calmé. Le comité de l’APC prendra contact avec les nouvelles autorités communales suite à la fusion, pour remettre sur le tapis les demandes issues du projet de la commission « Trafic et planification », et faire adopter les décisions de l’assemblée de quartier qui avait suivi.

Une fois de plus, j’appelle les habitants permanents du quartier à proposer leur candidature pour le nouveau Conseil général. C’est la seule manière d’avoir une représentation directe des habitants du quartier au niveau de la Commune. En ce qui concerne cette candidature au Conseil général, j’y vois, en tant que président, une certaine nécessité d’agir : le ou la candidate, ce sont bien sûr les citoyens ou citoyennes de Cheyres eux-mêmes qui doivent proposer leur candidature. Mais à l’Assemblée du 23 juillet, je pense y consacrer du temps car l’initiative des habitants permanents nous concerne aussi.

Pour le comité, il était réjouissant de voir la bonne participation de nos membres à l’Assemblée générale et la géniale ambiance de la fête qui a suivi, ainsi que le grand nombre de participants à la sortie d’automne sous la direction de Jürg Schweizer.

Une triste nouvelle : notre collègue du comité, Jakob Huber, a quitté ce monde bien trop tôt, de même que Stephanie Wolf. Nous exprimons nos profondes condoléances et toute notre sympathie à leurs proches. Nous gardons de tous deux le souvenir vivant d’habitants du quartier très engagés.

Je remercie de tout cœur les membres du comité qui m’ont apporté un soutien si actif. Tout particulièrement Beatrice Graf et Jürg Schweizer qui ont à plusieurs reprises prêté main forte dans des situations difficiles. Mais aussi Micheline Schenker, notre «gérante» attentive, fiable et inlassable, et Katharina Etter Perrinjaquet, qui tout au long de l’année est de service et assure le lien entre le quartier et nous. Et enfin, je salue Christine Détraz, notre nouvelle recrue romande, qui a témoigné d’entrée de son engagement.

Salutations cordiales,

Markus Grindat, Président

2. Nous avons tourné le dos au lac !

La sortie d’automne des membres de l’APC, 31 octobre 2015

Pour sa sortie d’automne, l’APC a proposé à ses membres de quitter les berges du lac, de franchir une frontière cantonale, et de partir à la découverte de quelques aspects de la géographie et de l’histoire de la région du Vallon des Vaux.

25 personnes environ ont participé à cette excursion menée de main de maître par Jürg Schweizer avec la complicité de son épouse.

Tout était magnifiquement organisé de façon à favoriser les échanges et la convivialité, covoiturage, balade, apéro en plein air. De plus, les explications de Jürg, historien de l’art et ancien responsable des monuments et sites du canton de Berne, ont rendu cet après-midi tout simplement passionnante.

Première étape: Chavannes-le-Chêne

La plupart d’entre nous ne connaissaient de ce village que son Hôtel-de-Ville avec sa carte saisonnière, asperges, brochet, cochonnailles…

Mais bien avant d’être transformée en un restaurant, cette bâtisse était la demeure des seigneurs de Saint-Martin-du-Chêne. A l’arrière du bâtiment, quelques murs remontant à ces temps anciens sont encore visibles.

La partie ancienne de l’Hôtel-de-Ville et l’église de Chavannes-le-Chêne.

Photos de Ueli Jaussi

Jürg nous fit visiter ensuite la très jolie église du village, restaurée et classée monument historique dans les années 50, et qui a entre autres particularités celle de s’ancrer sur un impressionnant rocher.

Deuxième étape : Le moulin et le pont du Covet

Nous avons quitté Chavannes-le-Chêne à pied, en suivant un petit sentier qui descend jusqu’au pont du Covet.

Ce pont, construit il y a près de 300 ans et qui enjambe le profond ravin creusé par le ruisseau des Vaux, assurait la liaison entre Chavannes-le-Chêne et Chêne-Pâquier. Construit en bois, il fut reconstruit en pierres au milieu du XVIIIe siècle selon les plans de Burnand, un architecte vaudois.

Le sentier que nous avons suivi s’appelait autrefois le chemin des mulets. Il passait à côté d’un moulin qui semble avoir été important pour l’économie de la région, mais dont il ne reste que quelques traces.

Cependant le promeneur sent bien que ce lieu est propice aux histoires et on lui racontera peut-être celle de ces faux monnayeurs qui avaient établi leur atelier dans l’une des nombreuses cavités rocheuses de la région et qui finirent ébouillantés, un châtiment réservé aux faussaires… ou alors celle de l’abri sous roche du Vallon des Vaux où vivaient, bien protégés, nos ancêtres d’il y a un demi millénaire…

Troisième étape : Chêne-Pâquier et son église en forme d’ellipse

Chêne-Pâquier, formé de la réunion de deux hameaux, Chêne (à cause des nombreuses chênaies qui recouvraient le territoire et Pâquier (dérivé du mot latin « pasqua » signifiant pâturage ), abrite une église à la forme très originale et dont la taille paraît démesurée dans un si petit village.

Datant de 1667, cette église a été dessinée par l’architecte bernois Abraham Dunz. C’était la première fois en Suisse qu’une église était construite sur un tel plan. D’autres suivront.

La forme de cette église visait à matérialiser l’essence du culte réformé où tous les fidèles sont égaux et entourent le pasteur qui prêche au centre de l’assemblée.

Aujourd’hui cette église qui peut accueillir près de 400 personnes et qui a une acoustique irréprochable est très prisée pour l’organisation de mariages et de concerts.

Quatrième étape : la Tour de Saint-Martin-du-Chêne

La Tour de Saint-Martin-du-Chêne, installée sur un terre-plein et haute de dix-neuf mètres, domine toute la région et offre un point de vue magnifique sur le Jura et le lac.

Elle protégeait le passage vers la petite ville de Saint-Martin, fondée au XIIIe siècle. Elle faisait partie du château de la famille fondatrice de la cité, les seigneurs de Saint-Martin. L’église semble avoir été bien plus ancienne et remonter au VIIe ou au VIIIe siècle. Les Bernois auraient incendié en 1536 le château et les derniers restes de la petite ville qui n’avait pas connu un grand développement, lors de la conquête du pays de Vaud. La tour a résisté aux siècles et a finalement servi de prison.

Pour des raisons de sécurité, les autorités vaudoises fermèrent l’accès de la tour en 2013. Mais c’était sans compter l’attachement de la population locale et de tous ceux qui y ont au moins un souvenir de course d’école ! On se mobilisa, une association fut créée, et les fonds nécessaires à la construction d’un escalier sécuritaire et répondant aux normes exigées par la Protection du patrimoine furent réunis.

C’est donc sans crainte que nous avons emprunté les 92 marches qui nous ont emmenés au sommet de la tour et sur lesquelles figurent les noms de tous les donateurs et donatrices.

Après un frisquet, mais fort sympathique, goûter-apéro, la balade s’est prolongée jusqu’au ruisseau de Flonzel par un chemin raide qui nous a valu quelques jolies glissades.

L’après-midi touchait à sa fin et, tout au bout de ce canyon à la beauté sauvage, des voitures nous attendaient pour nous raccompagner à Cheyres.

Merci encore aux Schweizer !

Et que vous ayez, ou non, participé à cette sortie, n’hésitez pas à nous faire part de toutes vos idées concernant de futures sorties d’automne.

Christine Détraz
En Crevel 139

3. Plan d’aménagement du local PAL

Depuis début mars, le plan d’aménagement de la Commune, tel qu’accepté par le Canton, était soumis à enquête publique pour 30 jours. Notre quartier est concerné dans la mesure où une portion de 1717m2 de la surface jusqu’ici d’intérêt public située à l’ouest du terrain de football est désormais classée terrain agricole en échange (partiel) d’un nouveau classement de la zone agricole située à l’ouest de la déchetterie en zone d’habitation. L’idée de classer le grand champ à l’ouest des terrains de foot et de tennis en zone d’habitation est à présent hors de propos. C’est réjouissant

Jürg Schweizer
route de Crevel 118

4. Les chalets de premier rang de Crevel et la protection des eaux

Le Conseil communal responsable de la planification s’est prononcé avec beaucoup de réserve quant aux difficultés que rencontrent les métiers de la construction pour obtenir un permis de construire pour des chalets de premier rang déjà existants. Une modification de l’ordonnance fédérale sur la protection des eaux du 4 mai 2011 définit de nouvelles distances à respecter depuis les rives. La largeur de l’espace réservé aux étendues d’eau mesure au moins 15 m à partir de la rive. (Art.41b de l’ordonnance sur la protection des eaux), le Canton ayant jusqu’au 32.12.2018 pour confirmer cette distance. Jusqu’à la fixation de cette distance, des mesures transitoires règlent cette distance à 20 mètres.

Selon le Canton, la rive à Crevel ne se situe pas à hauteur de la plage où nous nous baignons, mais au milieu de la roselière, et dépend de la cote du terrain.

Les propriétaires du premier plan qui voudraient aujourd’hui reconstruire ou agrandir leur chalet devraient respecter une distance de 20 mètres à partir de cette cote. Pour la maison actuellement en construction en respectant la distance à partir de la route, cela aurait donné une profondeur d’environ 1 mètre ( !). En négociant avec le Canton, il a été finalement possible d’utiliser la surface de l’ancienne véranda en surface chauffée et d’y ajouter une terrasse. De plus, la Commune a accepté une dérogation au respect de la distance à la route, de sorte que le volume actuel a pu être construit. Heureusement, l’agrandissement sur les côtés n’a pas semblé poser de problème.

Naturellement, chaque propriétaire jouit d’une garantie de l’état actuel, c’est-à-dire qu’il serait (vraisemblablement) possible de construire à neuf sur la surface actuellement occupée. Heureux sont ceux qui ont pu s’étendre en direction du lac sous l’ancien régime !

L’APC examinera très soigneusement de quelle manière le Canton fixe la ligne de la rive et s’y opposera le cas échéant.

Jürg Schweizer
route de Crevel 118

5. Les cormorans, des hôtes plutôt encombrants

A notre dernière assemblée générale, Michel Antoniazza, biologiste, membre du comité exécutif de l’Association de la Grande-Cariçaie, chargé en particulier du suivi ornithologique, nous a parlé de la question des cormorans, qui inquiète ceux parmi nous qui se livrent au plaisir de la pêche.

Avant 2001, ces oiseaux migrateurs ne faisaient que passer l’hiver sur nos lacs. Mais depuis cette date, ils se sont mis à nicher dans les arbres de nos rives, dans une progression régulière qui menait, l’année dernière, à 815 couples, répartis en deux colonies, soit quelque 54% du total de la population qui niche en Suisse. Ces deux colonies sont les deux plus importantes de Suisse, avec celle des Grangettes, à l’extrémité est du Léman.

La colonie de Champ-Pittet continue sa progression et a augmenté de 28% entre 2014 et 2015, avec 385 nids contre 300, et en moyenne 2,9 poussins par nid. On considère qu’une réussite proche de trois poussins par nid correspond à une colonie encore en phase de croissance et on doit donc s’attendre à ce qu’elle continue de progresser, au moins à court terme.

Sur l’île artificielle du Fanel, au sud-est du lac de Neuchâtel, toute la colonie s’est regroupée dans de grands arbres, au sud-est de la lagune. Le nombre des nids, plus difficile à évaluer dans les arbres, s’est quasi stabilisé, avec 430 nids contre 426 en 2014.

Si la croissance des colonies de cormorans inquiète nos amis pêcheurs du dimanche, le problème est bien plus grave pour les pêcheurs professionnels.

Selon les études sur l’ampleur des dommages causés par les cormorans (menée en 2007), les prises des 40 pêcheurs professionnels du lac de Neuchâtel s’élevaient à une valeur de vente de 3,5 millions de francs. Les pertes dues aux poissons dérobés dans les filets et les investissements supplémentaires nécessités par les trous laissés par les cormorans lorsqu’ils pillent les filets, représentaient un coût annuel de 5700 francs par exploitation. Pour le lac de Neuchâtel, on obtenait donc une somme d’environ 200’000 francs.

Cependant, les dégâts dus au grand cormoran sont moindres que prévu. L’oiseau ne nuit qu’à une part estimée entre 1,2 et 3,9% de la valeur totale des prises des pêcheurs sur le lac de Neuchâtel, ainsi que le montre une étude de la Haute école des sciences appliquées de Zurich. (ats/10.07.2013)

A la suite des plaintes répétées des pêcheurs et de la demande des cantons de Vaud, Fribourg et Neuchâtel d’autoriser la régulation des populations de cormorans y compris dans les réserves naturelles, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a autorisé les cantons à prendre des mesures.

Actuellement, des tirs sont autorisés en saison froide et d’après les statistiques fédérales de la chasse, 1490 cormorans ont été tirés en moyenne chaque année entre 2010 et 2014 (y compris les tirs spéciaux). Cependant, selon une vaste étude fondée sur le baguage des cormorans de la colonie du Fanel menée par Michel Antoniazza et deux collègues, ces tirs ne sont pas vraiment efficaces. Car ce ne sont pas les cormorans qui nichent sur notre lac, y passent l’été et s’envolent vers le sud en automne, qui y vivent en hiver.

Les cormorans semblent former une sorte de migration en chaîne, les populations nordiques passant l’hiver sur les sites de reproduction de colonies plus méridionales, tandis que les oiseaux de ces régions partent eux-mêmes plus au sud.

On pense à réguler les naissances en rendant les œufs inféconds, soit en les perçant, soit en les enduisant d’huile. Mais les cormorans de la colonie du Fanel, par exemple, nichent à dix mètres du sol et il est très difficile de monter sur des arbres rendus cassants par la fiente des cormorans.

Il semble que nous n’ayons rien d’autre à faire qu’admirer ces oiseaux majestueux !

Micheline Schenker
Route de Crevel 146

6. Quelques dates à retenir

Séances de comité : Le 7 mai 2016, 17 heures

Le 23 juillet 2015, 15 heures

Le 29 octobre, 10 heures (à Bonvillars)

Vous pouvez transmettre vos questions et demandes 14 jours avant les séances en vous adressant à l’un des membres du comité ou à notre président.

7. Rencontre des membres de l’APC:

le 7 mai 2016 vers 19 heures

chez Markus Grindat, route de Crevel 127

Assemblée générale de l’APC à la buvette du FC Cheyres suivi d’un apéro

le 25 juillet 2016, à 17 heures

Balade d’automne de l’APC

le 29 octobre 2016, à 11 heures 30

Bonvillars,

Marché de la truffe et repas de midi

Le comité désire inviter tous les membres de l’Association à se rencontrer.

Der Vorstand möchte alle Mitglieder zu einem Zusammensein einladen:

Sa, 07. Mai 2016, dès/ab 18.30 Uhr

dans la maison de Markus Grindat, route de Crevel 164, vers la forêt d’Yvonand

L’important est de se rencontrer et de faire connaissance. Nous nous proposons tout simplement de nous retrouver pour boire un verre et bavarder. Mais on peut aussi imaginer des thèmes et des questions qui concernent le quartier.

L’idée est toute simple :

Chacun apporte une boisson ou quelque chose à manger (une seule !) Tout simplement, sans frais, sans s’annoncer, comme pour un apéro.

Im Vordergrund steht dabei die Möglichkeit der Begegnung und des Kennenlernes dies gemütlich bei einem Umtrunk. Dabei können auch Themen und Anliegen, die das Quartier “En Crevel” betreffen, angesprochen werden.

Der Ablauf ist wie folgt:

Jede Person bringt 1 Getränk oder 1 Snack mit (nur eines!). Also ganz einfach, ohne Kosten, ohne Anmeldung, wie ein Apéro.